"Rasa, le goût", le thème du stage de Yoga en Sicile
La terre et l'eau
Terre brûlante cernée par le bleu azur et étincelant de la Méditerranée, telle est la Sicile, île féconde où la nature apparaît sculptée, avec force et douceur.
Ca et là, on est surpris, d'un côté par la vue de la mer, qui fait une perspective agréable, et, de l'autre, par celle des collines couvertes d'oliviers et des vignes, animées par le mouvement des troncs noueux et des arbrisseaux grimpants.
Un paysage puissant étonnamment propice à la pratique du Yoga
Rasa
Le fil conducteur du stage est "Rasa", le goût en sanscrit. Le mot désigne à la fois l'un des cinq sens, qui permet de percevoir les saveurs, mais aussi le désir, l'appétit, le plaisir, enfin le penchant pour quelque chose... Sur le tapis, dans les assiettes du Chef de la maison, ou lors de la dégustation d'un bon millésime d'huile ou de vin, à La Foresteria il s'agit encore et toujours de décanter avec intelligence et présence, les saveurs de la pratique et de ses bienfaits dans une ambiance d'exception. L'heure est à l'éveil des sens.
L'étude
Attachement, attirance, prédisposition, préférence, vocation, autant de synonymes au "goût", autant de raisons aussi pour étudier certains de nos comportements à l'égard des autres mais aussi de soi-même.
Virabhadrâsana II: la posture du guerrier
Le stage de Yoga nous a ouvert la possibilité de mieux cultiver le goût de soi et le goût de l'autre. Nous avons expérimenté entre autres la posture du guerrier dans ses trois variantes, et donc ses trois effets: procurer aisance et confiance, favoriser audace et détermination, développer adresse et agilité.
Apâsana: la posture de l'élimination
Le goût était une invitation à regarder l'être humain à travers ses deux fonctions premières: l'absorption et l'élimination. La posture de l'"âpana" met directement la respiration en relation avec les mouvements du corps et de l'esprit. Cet exercice simple et utile rappelle que pour tout être vivant, la stabilité est le principe qui vient contrebalancer la perméabilité. Car pour se maintenir, le corps doit trouver l'équilibre entre la rétention et l'abandon, la limitation et l'espace, l'absorption et l'élimination.
